Besoin de plus de deux jours pour vraiment décrocher ? Ça tombe bien, on a l’itinéraire parfait pour toi : 5 jours d’aventure, d’Est en Ouest, à travers le splendide massif du Dévoluy.
Il suffit de réserver tes billets de train et de sauter sur l’occasion !
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📆 Jours : 5 jours
➕ Dénivelé : 4370 m
🥾 Kilomètres : 68,8 km
🎚️ Difficulté : Difficile
🏔️ Massif : Dévoluy
🏙️ Ville de départ : Gap
Comment aller à Gap en transport en commun ?
Au départ de Paris :
Aller :
Option 1 : Prendre un TGV direction Grenoble puis un autre train pour Gap (environ 5h50).
Option 2 : Prendre le train de nuit jusqu’à Gap (environ 9h).
Retour : Prendre un train à Lus-la-Croix-Haute jusqu’à Grenoble (4h40).
Au départ de Lyon :
Aller : Prendre un train jusqu’à Valence Ville puis un second direction Gap (3h45) !
Retour : Depuis Lus-la-Croix-Haute, prendre un train jusqu’à Grenoble puis un autre jusqu’à Lyon (3h20).
Au départ de Grenoble :
Aller : Prendre un train jusqu’à Gap (2h30).
Retour : À Lus-la-Croix-Haute, prendre un train jusqu’à Grenoble (1h30).
Au départ de Marseille :
Aller : Prendre un TER jusqu’à Gap (3h).
Retour : À Lus-la-Croix-Haute, prendre un train jusqu’à Veynes – Dévoluy puis un autre jusqu’à Marseille (environ 5h20).
Itinéraire : La traversée de Gap à Lus-la-Croix-Haute en 3 jours
Jour 1 : De Gap à l’auberge de Moissière
Durée : 4h30
Kilomètre : 11,6 km
Dénivelé + : 950 m
Dénivelé – : 590 m
L’arrivée se fait le matin, à l’aube, à la gare de Gap après un voyage en train. Un début de journée énergique pour une aventure de 5 jours au cœur des Alpes du Sud.
Dès les premiers pas, la montée vers les balcons du Dévoluy met en jambes, avec un itinéraire qui s’élève doucement, permettant aux muscles de se préparer tout en profitant de vues spectaculaires. Une fois sur le balcon, le sentier devient un vrai plaisir : il serpente à travers des paysages grandioses, tout en restant relativement plat, offrant une marche fluide et agréable. Il faut suivre le chemin, un véritable balcon naturel, jusqu’à atteindre le village de Rabou.
En quittant le cœur du village, prendre la direction du Pont Romain. La montée devient un peu plus soutenue, mais reste sans difficulté majeure, malgré un panneau d’avertissement près de l’auberge de Moissière.
C’est à ce dernier point qu’il est possible de poser sa tente et profiter d’une première nuit à la belle étoile !
Jour 2 : De l’auberge de Moissière à la fontaine du Corbeau
Durée : 5h50
Kilomètre : 16,8 km
Dénivelé + : 1140 m
Dénivelé – : 480 m
Un doux réveil au son des oiseaux plus tard, on se chausse et c’est reparti en direction de la chapelle de la Crotte. Sur le chemin qui mène à cette dernière, le sentier se fait plus discret et le balisage plus rare, mais il devient rapidement plus lisible après la chapelle.
La dernière étape de la journée mène au col de Rabou. Le dernier kilomètre peut être un peu plus impressionnant pour les personnes sensibles au vertige. Une fois au col, on profite d’une vue à couper le souffle avant d’amorcer la descente sur le GR, avec la possibilité de bivouaquer à proximité de la fontaine du Corbeau. Attention, cette source peut être à sec dépendant de la période à laquelle on part.
N’hésite pas à te ravitailler durant la journée pour ne manquer de rien ! Et si tu trouves des sources naturelles, prend ta gourde et ajoutes-y quelques comprimés purificateurs pour rendre l’eau potable.
Jour 3 : De la fontaine du Corbeau à la Joue du Loup
Durée : 4h50
Kilomètre : 13,5 km
Dénivelé + : 570 m
Dénivelé – : 870 m
Le lendemain, après un réveil en pleine nature, on commence par une descente vers la fontaine d’Hurtillier. L’eau coule abondamment ici ! Un bon ravitaillement avant d’attaquer la montée vers le plateau de Bure.
D’abord, la montée est sans difficulté, mais elle se complique lorsque on atteint le petit plateau du Denflairar. À 2000 mètres, la neige commence à pointer le bout de son nez. Le sentier, bien que enneigé, suit encore plus ou moins l’itinéraire du ski de randonnée, et on peut avancer avec détermination dans la combe Ratin. La montée devient un véritable défi physique, mais les efforts sont récompensés par l’arrivée sur le plateau de Bure, avec une vue imprenable sur le massif.
La descente, elle, est un peu plus sportive au début, surtout en période de neige, mais on rejoint rapidement le téléski du Pierra d’Agnières. De là, c’est beaucoup plus tranquille jusqu’à la station de ski la Joue du Loup où l’on peut camper près de la bergerie des Chaumates pour une nuit bien méritée.
Jour 4 : De la Joue du Loup au refuge du Col de la Croix
Durée : 6h40
Kilomètre : 15,1 km
Dénivelé + : 1280 m
Dénivelé – : 1280 m
Pour cette quatrième journée, direction Agnières-en-Dévoluy, et une fois dans le village, on suit le nord vers Maubourg avant de rejoindre le GR 93, qui monte tranquillement vers la cabane du Chorum Clos. La montée dans le splendide vallon de Charnier se fait jusqu’au col où on commence l’ascension du vallon de Pierra, pour atteindre le sommet du même nom à 2302 mètres. Là, une vue panoramique s’offre à nous, surplombant à la fois le Vercors et le Dévoluy.
La journée se termine par une descente jusqu’au refuge du col de la Croix pour un dernier bivouac au cœur de cette nature préservée !
Jour 5 : Du refuge du Col de la Croix à la gare de Lus-la-Croix-Haute
Durée : 4h40
Kilomètre : 12 km
Dénivelé + : 440 m
Dénivelé – : 880 m
Ensuite, cap sur la Montagne de Paille : au départ sur un sentier carrossable, prendre un itinéraire plus sauvage et escarpé en direction du Cros de l’Ozier. La montée vers la pointe Feuillette est récompensée par une fois de plus cette vue imprenable sur les Alpes, avec d’un côté le Dévoluy et de l’autre le Vercors.
Puis une descente sur un sentier peu marqué, mais bien visible, qui mène vers la bergerie du Lauzier.
Cette dernière nous ramène à la gare de Lus-la-Croix-Haute, où on peut prendre son train. Ce court trajet est l’occasion de revoir tous les paysages traversés et de savourer le sentiment d’avoir conquis ces cimes.
Pourquoi faire cette traversée ?
L’itinéraire n’est pas très technique mais nécessite tout de même un peu d’expérience en montagne pour pouvoir affronter la montée sur le plateau de Bure qui peut être un peu ambitieuse pour les moins experts. Cette dernière présente des pentes à plus de 30° !
Sur le chemin, profite d’un tracé fort agréable et passe dans des sentiers magnifiques comme le vallon de Charnier.
Bref, c’est une rando itinérante bien sympathique comme on les aime !
Cette randonnée, entre nature sauvage et paysages à couper le souffle, est idéale pour les passionnés de montagne et de grand air.
Alors, prêt.e à relever le défi ?
Informations complémentaires sur le bivouac
- Les chiens sont-ils acceptés ?
Oui, à condition qu’ils soient tenus en laisse !
- Faut-il des autorisations pour bivouaquer ?
Non, aucune autorisation n’est demandée ! Le bivouac est autorisé tout au long de ce trek.
Dans le doute, on te conseille d’établir ton campement près des refuges; on ne sait jamais, tu pourrais avoir besoin de t’abriter.
- Où peut-on se ravitailler en eau sur l’itinéraire ?
On trouve des points d’eau chaque jour, que ce soit dans les refuges, en traversant des villes comme Rabou, ou encore grâce à des fontaines, telles que la fontaine du Corbeau.
Passe faire un tour sur refuge.info, un site collaboratif qui regroupe pleins d’infos sur des refuges et les sources à proximité, pour vérifier l’état de chacun avant ton départ !